Le Château de CHANTEMERLE
La construction du château remonte au XIIIes pour l’essentiel.
Il fût conçu à des fins défensives, ne serait-ce que par le choix
stratégique de son emplacement : sur un piton rocheux, dominant
de presque 100m le début de la vallée de la Tarentaise.
Il servit ensuite de lieu de résidence d’été pour ses propriétaires, les archevêques de Tarentaise, siégeant à Moûtiers et dont les pouvoirs s’étendaient sur le Beaufortain-Tarentaise. Il fût à ce titre plusieurs fois remanié et agrandi. Le château joua le double rôle de commissariat de police et de palais de justice, avec à sa tête un châtelain de l’Archevêque régnant sur la parcelle de territoire alentour : la vallée de l’Isère était en effet ponctuée de nombreux châteaux, qui formaient une mosaïque de pouvoir locaux.
Au XVIIIes, les partisans de la Révolution s’en emparèrent et le vendirent comme bien national à des particuliers. Il connut alors une phase de délaissement au cours de laquelle il tomba en décrépitude, jusqu’à son récent rachat par le conseil général, aux enchères publiques, en 1988. Il fait depuis objet d’une campagne de restauration.
voir également :http://chateau.over-blog.net/article-5685840.html
Le Château de CASTELNAUD
Après le traité de Paris, signé en 1259 entre Saint Louis et Henri III pour mettre un terme au conflit entre Capétiens et Plantagenêts, le Périgord est restitué aux Anglais. Castelnaud passe sous la domination Anglaise. En 1273, le château revient à la lignée féodale légitime, celle des Castelnaud, qui prêtent hommage au comte de Périgord, vassal du roi de France.
La fin du XIIIe siècle inaugure pour Castelnaud une période de prospérité et de calme relatif. Le château s'impose comme l'une des principales puissances du Périgord. Les barons de Beynac sont à cette époque en conflit quasi permanent avec les seigneurs de Castelnaud. Sans cesse, les deux maisons rivales se disputent le contrôle de la région, entraînant derrière elles une partie de la noblesse Périgourdine divisée en deux camps. Les deux châteaux s'observent, s'espionnent. Jamais, le choc frontal n'aura lieu. En 1317, le pape lui-même intervient pour éviter le pire; Jean XXII autorise un mariage entre les deux familles pour tenter de mettre un terme au conflit endémique. Ce contexte de guerre privée, si fréquent au Moyen Age, est bientôt relégué au second rang : en 1337 éclate la guerre de Cent Ans.
Le Château de BEYNAC
Situé dans le département de la Dordogne...
La première mention historique de Beynac date de 1115, époque où Maynard de Beynac, fait un don aux religieuses de Fontevrault. Simon de Montfort s'emparera du château à la fin du XIIe siècle, mais les Beynac récupéreront leur château grâce à l'intervention de Philippe Auguste en 1217. Le château restera en possession de la famille jusqu'en 1761, époque du mariage de Marie Claude de Beynac avec Christophe de Beaumont. C'est avec Marie Claude de Beynac que s'éteindra la branche originelle. L'une de ses descendantes vendra le château en 1961. C'est l'un des plus beaux fleurons de l'architecture médiévale.
Le Château de LA ROCHEPOT ( Côte d'or )
Le château de La Rochepot a été construit au XIIIe siècles
sur une butte calcaire au nord du village de La Rochepot.
Il est situé à l'emplacement du château d'Alexandre de
Bourgogne ( XIe siècle) dont les ruines subsistent
Deux pont-levis permettent de rentrer dans le château.
Philippe Pot
Il est né en 1428 au château de la Rochepot, il est le petit-fils de Régnier Pot, chambellan du duc de Bourgogne Philippe le Hardi, croisé et chevalier de la toison d’Or. Son parrain est Philippe le Bon, héritier du duché. Cela lui vaut d’être élevé à la cour de Dijon, puis d’être élevé au rang de premier conseiller du duc. Il participa à presque toutes les affaires diplomatiques de son époque.
Le puit, décoré de fer forgé, date de 1228. Il est entièrement creusé à la main dans le roc. Ce puit à une profondeur de 72 mètres.
Un personnage qui me tient à coeur. C'est la seule representation de "Fou du Roi " que j'ai aperçu dans un château.
Le Château de COUCHES
Sur la route de Chalon sur Saône, le château de Couches dit « château de Marguerite de Bourgogne » est audacieusement accroché à son rocher, dominant une campagne verdoyante et tranquille.
La Reine de France, épouse de Louis X le Hutin, répudiée pour adultère y aurait fini ses jours, recueillie par sa famille, dans le plus grand secret.
Place forte au XIème siècle, devenue puissante forteresse au XIIème après moult aménagements et agrandissements, le château de Couches est un bel exemple des nécessités de se protéger et de dominer.
Le Château d' AVULLY
Les Châteaux d' ALLINGES
Situées sur la colline des Allinges, face au lac Leman, deux ruines de châteaux distincts qui dans leurs enceintes englobait chacun un village se font face à face. ( En jaune ) Château-Vieux, qui appartenait aux Barons du Faucigny, dominait Château-Neuf ( en bleu ), le plus vaste, propriété des Comtes de Savoie (XII ème siècle ).
Espacés de 100m par deux fossés, ils se livrèrent durant trois siècles à des bagarres perpétuelles.
L'entrée du château-neuf.
L’église et sa tour faisant face au château-vieux.
Chapelle romane du XIème siècle qui possède la plus ancienne fresque de Savoie.
vue panoramique : http://viewat.org/?i=it&id_pn=491&sec=pn
A travers les siècles, les hommes élaborent et fortifient les Châteaux avant que les batailles, les querelles et les véritables guerres ne les détruisent. On trouve dès le cinquième siècle une légende sur les Burgondes qui auraient édifié la première forteresse des Allinges à l'emplacement de Château-Vieux. Sous Rodolphe II, roi du second royaume de Bourgogne, ce site primitif s'accroît, et apparaît au sud-ouest un nouvel ouvrage, Château-Neuf.
L'entrée détruite du château-vieux.
Au fond, à droite, la Poterne flanquée d'une tour ronde.
Au loin, le clocher de château-neuf faisant face au château-vieux.
Un peu d’Histoire :
En 1269 :
Des luttes féodales opposent la Maison de Savoie, qui possède Allinges-Neuf ( château ancestral de la famille d’Allinges ), et les Dauphins de Viennois, héritiers des seigneurs de Faucigny, détenteurs de Château-vieux jusqu’en 1355…Chacun des deux châteaux est accompagné d’un bourg ceint de murailles et rapidement doté de franchises.
En 1285 :
Une véritable guerre succède à ces heurts ; elle va durer 70 ans. Enjeux de cette confrontation, les deux châteaux se combattent violemment…
En 1355 :
Le traité de Paris met fin à ce conflit dévastateur pour le Chablais. Il concède définitivement aux Comtes de Savoie Château-Vieux qui perd ainsi toute justification. Bientôt abandonné, ruiné au cours des siècles, ce château garde en ses murs une histoire dense et mouvementée, n'ayant jamais fait l'objet de recherches archéologiques complètes....
En 1570 :
Les Allinges sont érigés en comté indépendant du mandatement de Thonon....
En 1594 :
St. François de Sales, futur évêque de Genève-Annecy, arrive avec son cousin Louis à Allinges-Neuf. "L'Apôtre du Chablais" séjournera près de 30 mois dans la région afin de ramener ses habitants à la foi catholique....
En 1703 :
A l'approche des troupes de Louis XIV, Château-Neuf est démantelé sur les ordres du Duc de Savoie, Victor-Amédée II.
Depuis cette époque, les Allinges offrent aux visiteurs cette imposante et mystérieuse silhouette, riche de légendes et d'histoires...